RÉSUMÉ
Dans cet article, nous nous proposons d’analyser plusieurs options de traduction de quelques termes à équivalence partielle sur la base d’un corpus réunissant les traductions de textes juridiques élaborées par des étudiants portugais en formation initiale et continue, de 2012 à 2021, mais aussi les fiches terminologiques rédigées par ces mêmes étudiants pour le glossaire de la classe. L’objectif de cette analyse est de mettre en évidence les stratégies adoptées face à certains problèmes de traduction au niveau terminologique préalablement identifiés et de répondre aux questions suivantes. Comment la charge culturelle de certains termes et leur problème d’équivalence en langue cible sont-ils gérés ? Quel positionnement le (futur) traducteur assume-t-il ? Ethnocentrisme avec la recherche d’équivalents fonctionnels, respect de la culture d’origine avec l’emploi d’équivalents formels ou de paraphrases ou encore aveu d’échec dissimulé avec le recours à la transcription ? Quelles solutions terminologiques sont privilégiées par le traducteur pour l’enrichissement des fiches terminologique du glossaire de la classe ? Enfin, suivant le(s) choix opéré(s), de quelle manière les effets juridiques du texte source sont-ils préservés dans le texte cible en tenant compte des cultures juridiques qui sont en jeu ?
Mots-clés :
terminologie; traduction juridique; communication interculturelle