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Réformes des systèmes électoraux: changements, contextes et conséquences

L’article cherche à analyser les processus de réforme du système électoral qui se sont déroulés dans quatre pays: la Nouvelle-Zélande, l’Italie, le Japon et le Mexique. On y examine les circonstances initiales de la réforme ainsi que les changements effectués, pour observer ensuite ses conséquences sur le système des partis. Les pays choisis ont un point en commun: leur réforme électorale suit un même but, c’est-à-dire l’adoption d’un système mixte où l’électeur dispose de deux voix pour la Chambre Basse. La première voix va aux candidats qui se présentent dans des districts uninominaux et au scrutin majoritaire; la seconde, à ceux qui composent des listes proportionnelles bloquées à l’échelon national ou pour un État ou province. La thèse selon laquelle il est possible de contrôler les effets des changements institutionnels est profondément mise en question, puisque les effets de ces réformes électorales assez semblables ont varié selon les cas étudiés. En Nouvelle-Zélande, le changement du système électoral s’est traduit par une nette amélioration des institutions existantes. En Italie, le seul effet visible a été le démantèlement du système de partis précédent. Au Japon, le système a cessé d’être dominé par un parti unique et a évolué vers un morcellement modéré. Enfin, au Mexique, on ne peut affirmer être désormais en présence d’un système effectivement démocratique, mais on observe une tendance à la diversification des partis et à une diminution des manipulations électorales.

système électoral; réforme politique; politique comparée


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