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BLANCHITUDE D’ÉTAT DANS L’OCCUPATION DE LA VILLE

L’article tente de démontrer, à partir d’expériences ethnographiques avec les mouvements sociaux de lutte pour un logement, de quelle façon la blanchitude de l’État a opéré et opère dans l’occupation de la ville de São Paulo. Nous définissons la blanchitude d’État comme étant les liens entre les différents types de racisme présents dans certaines pratiques et conceptions d’État, notamment en matière de politique urbaine et de répression policière. La blanchitude d’État, comme mode de fonctionnement, est liée à l’hétéro-classification raciale réalisée par l’État lui-même, liée à la propagation de la non-reconnaissance des relations sociales comme racialisées. Néanmoins, la blanchitude de l’État est constamment mise à défi et confrontée par des personnes et des groupes non-blancs et leurs façons d’occuper les villes, comme par le footing, les squats et les rolezinhos (NTD: l’invasion des centres commerciaux par la jeunesse descendue des favelas ou venue des périphéries).v

Blanchitude; Racisme; Relations raciales; Anthropologie urbaine; Anthropologie de la politique


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