En face de l'intérêt croissant de l'histoire à "l'écriture de soi", cet article examine l'autobiographie de la nageuse Maria Lenk, dans le but d'exploiter les rapports entre la mémoire, l'identité, l'oubli et le silence. Dans cette perspective, le travail examine les stratégies de communication et de représentation employées dans le récit, aussi bien que les "dits" et "non-dits" du témoignage de Maria Lenk concernant sa participation aux Jeux Olympiques de l932. Quelques questions présentes dans les témoignages d'histoire de vie sont discutées pour comprendre la logique qui domine la construction de cette mémoire féminine ambiguë.
Maria Lenk; mémoire féminine; récit autobiographique; natation féminine brésilienne; relations de genre; conscience de genre