Résumé
L'article analyse le voyage comme étape qui organise et structure les visions du patrimoine culturel dans deux situations: les voyages des architectes de l'IPHAN au Brésil et les campagnes en Afrique des anthropologues portugais de l'Institut Supérieur d'Outr-Mer aux années 1950-60. Tous deux avaient l'intention de connaître et de protéger un patrimoine menacé par la modernisation intense, presentée comme responsable de sa destruction. Les routines de travail établies autour de ces voyages, qui ont également produit des méthodes scientifiques de voir et de recueillir (dossiers et matériaux), d'exister et de consacrer des choses ou des pratiques comme patrimoine culturel seront discutées.
Mots-clés:
patrimoine culturel au Brésil; musée éthnographique au Portugal; artefacts africains; voyage et travail sur le terrain; lusotropicalisme